Sur notre exploitation le pollen est une production importante. Cela fait environ 20 ans que j'ai commencé sa récolte et dès la première année le plus gros problème a été de trouver "la trappe idéal".
J'ai très vite abandonné l'idée de la trouver dans le commerce car en utilisant ou même en voyant une tel TàP, on voit très bien que ceux qui la fabrique ne l'utilise pas ou sur une petite échelle… Donc je me suis mis à construire mes TàP et comme mon cheptel augmenté un peu tous les ans (20 ruches en 1990 et 600 en 2011), régulièrement je fabriquais des TàP en apportant à chaque fois une nouvelle idée ou amélioration.
Le cahier des charges est relativement simple, les TàP doivent :
-Etre performantes. C'est le minimum.
-Le pollen doit être propre, ce qui facilite le triage par la suite. Il ne faut surtout pas de mycose dans le tiroir car elles sont très dures à retrier.
-Récolte facile et rapide. La récolte se fait sans fumé et si on a 500 TàP à faire dans la matinée, on comprend que c'est un point important
-Facile à brancher et à retirer. Lors de la récolte, nous sommes souvent amené à nettoyer quelques TàP (Bouché par du pollen ou des abeilles mortes) la plus par de temps sans enfumoir… De plus lors du début (ou fin) de saison, il faut pouvoir mettre (ou retirer) les TàP en quelques jours.
- Facile à fabriquer avec un prix de revient pas trop élevé.
Pour commencer, je vais rappeler le principe de la TàP avec ses différentes parties.
Il est relativement très simple : on oblige les butineuses qui reviennent à la ruches à passer à travers les trous du peigne à pollen. Ces trous ont un diamètre de 5.1mm, ce qui laisse tout juste la place à nos butineuse de passer, et donc les pelotes de pollen étant mise sur leurs pattes arrière coté extérieur sont quelque fois décrochées et tombent dans le tiroir en dessous.
Je vous ai fait un petit schéma "art moderne" avec les différentes parties qui seront décrites dans un prochain article.