Le but de cette opération est de retirer un maximum d'impuretés en altérant le moins possible le produit.
La propolis brute après l'extraction est stockée dans des bacs par petite quantité en cave car elle a la mauvaise habitude de prendre en masse…
Je commence par émietter la propolis avec une grille à reine. Elle est récupérée dans un fût que l'on remplit d'eau froide qui est agité régulièrement.
Puis l'ensemble est laissé reposer 5 à 10 mn pour que toute la cire et les impuretés remontent à la surface.
La cire est ensuite retirée à la main (elle sera fondue avec la cire d'opercule), le maximum d'eau est éliminé en penchant le fût, il nous reste la propolis pure au fond du fût que je récupère dans un tiroir inox du séchoir.
Pendant une journée, on la laisse s'égoutter.
Répartie en couche assez fine dans les tiroirs elle est mise à sécher dans la pièce chaude à 25°C avec les déshumidificateurs pendant 3 à 4 jours.
Tous les matins, la propolis est émiettée pour accélérer l'évaporation.
Une fois sèche, elle est mise en sac plastique alimentaire par petite quantité pour éviter d'avoir un gros bloc que l'on doit casser au marteau pour pouvoir l'utiliser.
Petit conseil : pour travailler la propolis il est préférable d'utiliser des gants. Les spécial peinture vont très bien : résistant et elle ne s'y colle pas.
En rendement, je fais en moyenne entre 50 et 100 g de propolis par /ruche/ans. Cela dépend beaucoup en fonction de la race : 0g pour de la Buck pur (mais c'est un caractère qu'elle perd très vite) et 100 g avec de la locale.
La propolis brute contient environ 20-25% de cire.