Dés que le pollen est sec, il est mis tout de suite en sac plastique alimentaire, et placé dans un endroit frais, sec, et hermétique pour éviter toute reprise d'humidité ou de problème avec la fausse teigne.
Il sera vendu aussi pour la vente en demi-gros,


ou mis en pot de 125g,250g,...pour la vente au détail.

Dés la fin du triage, le pollen est mis en carton, pesé, et immédiatement congelé.

Donc, au maximum 4 heures après sa récolte, le pollen est dans les congélateurs, ce qui nous permet de ne pas voir apparaître des gouts de fermentation (ferments lactique sur le pollen), de ne plus avoir de problème par la suite avec la fausse teigne, et surtout de garder toutes les qualités du pollen.

La plus grande partie du pollen est vendu frais mais j'ai de plus en plus de demande pour du pollen sec. J'ai donc fabriquer un sechoir à pollen trés simple : des bacs en grillage inox sur un portoir fait avec une palette europ le tout mis dans la chambre chaude, ce qui me permet de ne pas être limité par la place (et de fabriquer autre portoir sans problème) et de le déplacer à volonter

La chambre chaude est équipé très simplement :

- 2 radiateurs soufflant de salle de bain, ils suffisent largement à chauffer la pièce à 32°C.
- 1 gros ventilateur, indispensable pour avoir une température homogènes même à l'intérieur des piles de hausses.


- un deshumidificateur, très utile lors de saison pluvieuse comme cette année. j'arrive à diminuer l'humidité du miel 1 point en 2 jours. Investissement très modeste vu que c'est un appareil non professionnelle mais largement suffisant pour assurer une bonne qualité de miel.



Et enfin très important : un térmométre - hydrométre pour contrôler si tout va bien...

Pour nourrir les ruches en automne(1), nous transportons le sirop dans un conteneur mis sur le nissan.
C'est une solution assez simple mais il faut pas trop dépasser les 700 l sur le 4*4 sinon on finit par avoir le mal de mer dans les virages !

(1) Après la récolte de miel, nous complétons les réserves de miel de la ruche par un sirop de sucre pour qu'elle ne meurt pas de faim pendant l'hiver.

Dans les ruchers, je soupèse tous les ruches une à une pour estimer leur poids, et je les nourris jusqu'à j'ai du mal à les soulever. On comprend facilement que les 1ère ruches de la journée sont plus favorisées que les dernières... Il faut mieux ne pas faire toujours le même circuit.


Pas de pompe mais un vieux bidon de pesticide ! Pas de panique, c'est le même que j'utilise depuis plus de 20 ans mais il est bien pratique : pas trop lourd plein (5L), une poignée ergonomique, et pour le ranger entre les ruchers il tient dans un seaux à miel de 20L.
Pour éviter de ce retrouver englué dans le sirop en moins de 5mn, il faut pendre quelques précautions :
- les gants en plastique avec le seaux d'eau juste à coté.
- une vielle poignée de perceuse électrique mise sur l'embout du robinet, ce qui me permet de le tourner sans le toucher.
-un toit de ruche retourné sous l'ensemble pour récupérer le sirop tombé en fin de rucher.



C'est la partie la plus dur : apporter le sirop à la ruche mais le véhicule est avancé régulièrement ce qui limite le nombre de pas.
Comme vous pouvez le voir, on a nos petits codes pour marquer la quantité de sirop à apporter a la ruche :
- sans toit --> un bidon
- le toit soulever à cheval sur le nourrisseur --> un demi bidon
- l'isoruche sur le nourrisseur --> 1,5 bidon.

 

J'aime bien fractionner le nourrissement en 3 fois avec une semaine d'intervalle cela permet aux abeilles de stocker le sirop au plus prés de la grappe fur et à mesure des naissance. Mais cette année ça a été limite car les températures ont chuté juste aprés le dernier passage, la météo prévoit un peu moins froid en fin de semaine...



fin.

Ca vous change la vie dans la miellerie : une machine à déoperculer ! Facile à utiliser et rapide...
Je vous ai mis 2 petites video pour voir la différence avec un couteau !




Bon tout n'est pas aussi rose :
- ça fait un peu de bruit, on s'en doute.
- faut mettre le cadre bien droit sinon il est foutu.
- il y a quand même un peu d'opercule coupé qui retombe sur les cadres.
- les lames vibrantes fragilisent les parois des alvéoles.
donc du coup, on retrouve beaucoup de cire avec le miel extrait ce qui ne facilite pas la mise en fût.

Mais quant on voit qu'il faut à peine 1 quart d'heure pour faire  80 cadres (soit un extracteur) : on ne pourrait plus s'en passer !