La tap peut être placé à différent endroit sur la ruche. C'est un choix que fait l'apiculteur souvent idéologique ou la plus par du temps, parce qu'on lui a dit que c'était la meilleure solution…
Je ne me suis pas arrêté aux "on dit" et tester plusieurs solutions.
TàP de hausse :
Cette trappe se met entre le corps de la ruche et les hausses (comme la grille à reine), l'entrée du bas est bien entendu fermé.
Très gros avantage : le pollen récolte est très propre car les déchets de la ruche ne sont pas rejetés par la TàP et de plus on n'a pas besoin de se baisser pour retirer le tiroir.
Mais les abeilles ont beaucoup de mal à s'adapter à ce changement d'entrée, je retrouvais de grosse grappe d'abeilles sous le plateau en fin de journée… j'ai donc très vite abandonné!
TàP espagnol:
Je l'ai baptisé comme ça car je l'ai vu en Espagne. Chez eux, beaucoup de ruche sont équipé d'une 2iéme entrée situé à mi-hauteur sur la face avant du corps:
Cela leur permet de mettre une TàP devant :
C'est surement une très bonne solution pour ceux qui transhument beaucoup : les ruches sont souvent posées à même le sol ou au mieux sur des palettes. Donc, le faite de remonter l'entrée leur permet avoir un tiroir à pollen facilement accessible.
Vu que je fais très peu de transhumance, je n'ai pas essayé ce modèle. Mais bon, c'est une idée.
TàP avec partie mobile :
Le plus souvent c'est le peigne ou un ensemble avec le peigne qui est mobile, ceci permet de mettre et retirer la TàP sans effort. Tous ces systèmes sont très bien : à l'atelier!
Après une ou 2 saisons, un peu d'humidité, et peu de sécheresse, un peu de propolis… On finit avec un marteau et un burin et beaucoup d'abeilles mécontentes!
Donc éviter tout bidouillage mobile sur une TàP, sauf le tiroir, mais on ne peut pas faire autrement.
TàP de plancher :
Le peigne est dans le plancher, sous la grappe, c'est le système les plus utilisé, ses gros avantages sont :
- le tiroir se trouve sous la ruche et donc protégé de la pluie et du soleil.
- L'aspect extérieur de la ruche ne change pas : les abeilles ne sont pas perdues au branchement de la trappe.
- vu que le peigne est très près du couvain, cela encourage les butineuses à rentrer et donc augmente le rendement…
Par contre, elle a de très gros inconvénients :
- pour la mettre, la retirer, la nettoyer… il faut soulever toute la ruche à chaque fois et à la centième, cela devient vite pénible!
- Vu la position du tiroir, très basse, ce n'est pas très évidant de faire les récoltes.
- Ce sont des tàp généralement, très grosse et lourde, qui demandent beaucoup de menuiserie pour les faire.
Bref, après quelques essais, je n'ai pas été convaincu!
TàP de devant :
C'est une sorte de petite véranda que l'on met à l'entrée de la ruche.
Pour faire simple, c'est tout l'opposé de la trappe de plancher : légère, facile à mettre, nettoyer et retirer. De plus elle demande peu d'investissement pour la fabriquer.
Par contre, vu sa position, elle modifie l'aspect extérieur et donc désoriente un peu les abeilles au début, son peigne est assez loin de la grappe, et le tiroir n'est pas protégé par la ruche.
C'est donc une tàp plus pratique pour l'apiculteur que pour les abeilles…
Je me suis donc orienté vers ce type de trappes en essayant de minimiser ses inconvénients :
- supprimer la planche d'envol, et donc j'ai pu rapprocher le peigne de la grappe et aussi diminuer la taille de la trappe.
- Organiser les emplacements des ruchers, placer les ruches dans les ruchers et faire des portoirs de ruche de façon à faciliter un ramassage rapide du pollen. Ce qui nous permet maintenant, de ramasser environ 400 trappes en 2h qui est un réel avantage par temps humide.
Pose des 1ere hausse dans un rucher en production de polllen.
Ps: il était prévu au début de remettre des planche de vol amovible après la récolte du pollen, un peu comme mes confères Mr Guth ou Mr Zimmer, mais après plusieurs année d'observation, je n'ai pas constaté de forte gène, je l'ai donc supprimé totalement.